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En 2025, la convention collective des organismes de formation évolue pour s’imposer comme un cadre incontournable, aussi bien pour les employeurs que pour les salariés. Mais quelles sont précisément les obligations à respecter ? Entre salaires, prévoyance, congés et nouvelles déclarations, s’informer devient vital pour naviguer avec sérénité dans cet univers règlementaire aux multiples facettes.
La convention collective nationale des organismes de formation (IDCC 1516) structure depuis plusieurs décennies les conditions de travail et salariales dans ce secteur particulier. Toutefois, les avenants récents adoptés en 2024 placent 2025 sous le signe d’une rigueur accrue et d’une meilleure protection pour les salariés. Les entreprises doivent désormais intégrer avec davantage d’attention les barèmes salariaux, la prévention des risques et les nouvelles exigences en termes de déclaration des actions de formation.
En 2025, l’obligation salariale issue de la convention collective des organismes de formation ne se limite plus au respect du SMIC mais fixe un plancher plus ambitieux. Par exemple, un formateur débutant peut s’appuyer sur un salaire minimum brut d’environ 2 000 euros mensuels pour un temps plein, hors primes. Ce barème a pour effet de stabiliser les conditions d’emploi et de valoriser les compétences. Par ailleurs, la prévoyance s’est imposée comme un pilier de sécurité renforcée depuis l’avenant de 2024, offrant aux travailleurs une couverture optimale en cas d’arrêt maladie ou d’invalidité, un point crucial dans un secteur souvent marqué par des contrats temporaires.
Ces garanties sont aussi une réponse aux demandes croissantes d’employeurs qui cherchent à fidéliser leurs équipes, notamment dans un contexte où la concurrence pour les talents s’intensifie. Le rôle des Opco EP, Agefos PME, et des institutions comme CNFPT ou AFNOR Compétences est central dans ce dispositif, en soutenant les financements de formation et les certifications professionnelles.
Autre point fondamental, la convention collective fixe des droits aux congés parmi les plus favorables du secteur privé. En 2025, les salariés bénéficient non seulement des cinq semaines légales de congés payés mais aussi d’un ensemble d’autorisations exceptionnelles pour événements familiaux, naissance, ou encore décès, avec des durées souvent supérieures à celles prévues par le Code du travail. Ces règles contribuent à la stabilité et au bien-être au travail, thèmes majeurs pour les organismes tels que le Greta, l’IFOCOP ou l’AFPA.
Contrairement à beaucoup d’autres secteurs, la convention collective permet un maintien de salaire à 100 % pendant 30 jours après un délai de carence, puis à 66 % pendant 60 jours. Ce mécanisme protège efficacement les salariés contre les aléas de santé et limite les risques financiers en cas d’absence prolongée. La bonne application de ces dispositions n’est pas simplement une formalité administrative : elle reflète une véritable politique sociale privilégiant la santé et la sécurité des formateurs et collaborateurs, un sujet porté haut par des acteurs de renom tels que Cegos ou Demos.
Le décret n° 2025-748 du 1er août 2025 instaure une nouvelle obligation pour tous les organismes de formation : la déclaration des formations relatives à la santé et à la sécurité au travail via le Passeport de prévention. Cette mesure vise à améliorer la traçabilité des compétences SST et favoriser une meilleure gestion des risques professionnels. La déclaration doit être réalisée progressivement d’ici au 30 juin 2026 pour les formations obligatoires des catégories 1 et 2, puis étendue à toutes les formations éligibles à compter de juillet 2026.
Ce passeport devient un outil précieux pour les employeurs souhaitant valoriser le parcours professionnel de leurs salariés et renforcer leur conformité aux règles de santé au travail. Si ce nouveau dispositif peut sembler complexe, des organismes comme le Centre Inffo ou le CNFPT fournissent des ressources précieuses et un accompagnement adapté pour réussir cette transition. Et le pire ? Malgré son importance capitale, peu d’organismes sont aujourd’hui pleinement préparés à cette réforme, un risque dont les acteurs du secteur doivent impérativement prendre conscience.
Alors, vous pensiez tout savoir sur organisme de formation convention collective : quelles obligations en 2025 ? Ce panorama dévoile un secteur en pleine mutation, où rigueur et opportunités cohabitent pour garantir à la fois conformité et attractivité. Maîtriser ces obligations, c’est non seulement prévenir les risques juridiques mais aussi construire un environnement professionnel motivant et pérenne.